A deux pas de la place du Cirque, ce très sympathique restaurant thaï de poche fait souvent le plein. Il propose une belle cuisine traditionnelle dans une ambiance détendue, dans un cadre clair et contemporain qui vient d’être rénové: on s’y sent bien.
L’espace a été optimisé, avec des tables un peu serrées mais pas trop quand même: cela donne une ambiance populaire et vivante (un peu bruyante parfois) bien plaisante.
Selon un pop-article du GaultMillau, on y trouverait un des meilleurs currys rouges de la ville, carrément (c’est vrai que le vert qu’on a pris était fort bon).
Un soir sur place ainsi qu’un autre soir à l’emporter, on y a goûté:
- un quatuor de poulet mariné enrobé dans des feuilles de pandan (10 CHF), un peu sec
- une salade de papaye (10 CHF), simple et efficace pour une touche de fraicheur
- une salade de boeuf grillé piquant servi chaud, à la citronnelle (12 CHF)
- un curry vert de poulet et petites aubergines rondes thaïs (26 CHF), très efficace et pas trop piquant mais bien parfumé
- un bien bon pad thaï au poulet et tofu (26 CHF), bien équilibré et roboratif
- du pad see ew au boeuf (26 CHF), soit de larges nouilles de riz à la sauce de soja noir, pas mal
Il y avait malheureusement une rupture de stock de mango sticky rice, donc on ne peut pas se prononcer sur ce fameux dessert…
Au niveau des restaurants thaïlandais goûtés à Genève jusqu’en 2023, les voici si jamais par ordre de préférence: le Soï Thaï Canteen, le Suahoy, le Baï Toey (sur le même boulevard), le Bang Yai, le Jame’s Pub, le Marifah Thaï, le Café du Soleil, le Mama Thaï et le Jeab).
Est-ce qu’on y retournera? Très volontiers car la carte donne vraiment faim.
Appréciation subjective: 15/20
Baï Toey
68, boulevard de Saint-Georges
1205 Genève
Suisse
+41 22 781 72 81
Website: –
Instagram: @baitoeygva
Facebook: @baitoeygva
Dernier miam: vendredi 26 août 2022- 21h – env. 50 CHF / 49 € par personne
2 Commentaires
Ayant eu la chance de connaitre ce restaurant à sa naissance, il reste le plus authentique à Genève et de loin.
A la condition de supporter le piment s’entend.
J’entends également préciser que mon appréciation n’est pas biaisée par la connaissance des gérants/personnel du lieu mais surtout de la cuisine Thaï que j’ai eu la chance de déguster aux quatre coins du pays.
Chère Sonia, votre « revue » est pertinente et je vous encourage vivement à déguster le Kao Neaw Mamuang, soit le riz collant avec de la mangue c’est un délice et/ou opter pour un salade de papaye à la mode « Issan » Som Tam Poo mais il faudra avoir des papilles « accoutumées » ça rigole pas en cuisine avec les traditions 🙂
Giorgio
Merci beaucoup Giorgio pour ce sympathique partage! Par rapport au piquant, j’ai apprécié qu’il y ait malgré tout un choix pour les papilles sensibles (pour la salade de papaye très piquante, je la laisserais à d’autres par contre ;-)). Et la prochaine fois en effet je compte bien commander du riz collant à la mangue à l’arrivée sans attendre le moment des desserts, histoire de sécuriser la chose!