A propos

Après 426 textes sur iTaste.com entre 2010 et 2015 et des années à dresser des to-eat lists à gauche et à droite, il était temps de centraliser l’info.

Pour les autres comme pour moi d’ailleurs, et pour à terme, éviter de renvoyer plusieurs listes de restos personnalisées à mes chers amis et collègues (surtout quand le brief est méga vague, de type « un endroit sympa et pas trop cher au centre de Genève »).

Et aussi pour m’y retrouver après des voyages, quand on ne sait plus où on a noté l’adresse de la fameuse « taverne au bout d’une petite rue vers le château, tenue par des mémés qui ne parlaient pas anglais » (phrase réelle tirée d’un voyage à Cracovie durant lequel j’ai découvert les pierogi – dans cette fameuse taverne justement)

« ¿Quand est-ce qu’on mange? », c’est l’état d’esprit de ceux qui ont faim…même sans avoir faim (ou même après avoir fini de manger).

« ¿Quand est-ce qu’on mange? », c’est surtout « quand est-ce que je vais tester quelque chose de nouveau? », que ce soit une bricole d’un boui-boui ou un menu 14 plats d’un 3*.

J’aime particulièrement: le charme fromager des buvettes d’alpage (motivation n°1 pour les randos, clairement), les bánh cuốn, les malakoffs, les mets multi-texturés, les surprises moléculaires, la burrata, la carbo en version romaine et en version incorrecte « oignon-lard-crème-champignons », le gratinage sous toutes ses formes, les röstis crousti-moelleux, la raclette, les croque-monsieurs faits avec du gruyère suisse et un outil des années 60-70 en fonte (avec un coeur moelleux et les bords aplatis – recette spécial « Reste chez toi » ici), le phở bò, les donuts, les rouleaux de printemps, les frites allumettes, n’importe quel pain ou presque grillé avec de l’huile d’olive et du sel pour le ptit-déj, les croquettes, les gougères au fromage, le gnocco fritto, la carne en salsa, la sobrasada, le pastel de carne, les empanadas de pisto, les rollos de vino, la leche merengada et la cannelle en général, le riz au lait avec de cannelle (pas celui avec de la vanille), la tarte aux noix des Grisons, les marrons, le tiramisù avec du zeste du citron dans la masse de mascarpone, et les pâtisseries créatives dans leur globalité (à part peut-être les spaghetti cuits dans du jus du fraise d’un fameux PH).

Je mange sans en rêver: les glaces et confitures sans morceaux, les pizze fines, les plats sans accompagnements à base de féculents (quand est-ce que la patate redeviendra « cool »?!?), les risotti, les céréales et vieux légumes tendance en accompagnement, le lichen bio des forêts danoises sur tous les plats d’un menu (une fois ça suffit, on a compris le concept), les desserts au café/caramel/meringués/guimauvés.

J’évite: le fromage de chèvre ou de brebis (exception: le pecorino romano sur la carbo), les huitres cuites, les choux, les abats, les parties gélatineuses ou nerveuses. Quand la sociabilité l’exige, je peux cependant arrêter de respirer pour avaler une pizza au chèvre faite avec amour afin d’éviter de prendre la porte.

Je pense que j’ai fait à peu près le tour.

Bonnes découvertes!

Sonia