L’Union (Bursins)

Leurs délicieux malakoffs légers valent le détour, clairement! Et la fondue aussi d’ailleurs. Au coeur d’un charmant village doté d’une église clunisienne, ce café de campagne propose une cuisine traditionnelle et est doté d’une belle terrasse ombragée et verdurée.

C’est typiquement le genre d’adresses qui n’a pas besoin d’avoir un site Internet à jour (leur plug in Adobe Flash Player ne semble plus être compatible depuis un moment…) ni des comptes sur les réseaux sociaux pour faire le plein. On aime!

Dans le coin, on avait évidemment goûté les canonissimes malakoffs d’Au Coeur de la Côte à Vinzel et ceux de l’Auberge de Luins: on se devait d’enfin venir à Bursins pour parfaire notre culture générale malakoffienne. Si on devait à ce jour donner notre trio préféré, on dirait Au Coeur de la Côte, la Brasserie de Paudex à Lausanne et L’Union à Bursins. Après, c’est clairement L’Union qui a clairement la déco de murs la plus stylée, avec de pétillants dessins vintage qui donnent faim (on les a tous photographiés, ils se trouvent entre les paragraphes et à la fin de ce texte pour les curieux).

Le couple de patrons gère ce café depuis 45 ans: ils ont commencé à 20 ans, et la patronne vient donc de fêter ses 65 ans. Elle n’est toujours pas officiellement à la retraite vu ses allées et venues dynamiques entre la cuisine et la terrasse, située de l’autre côté de la rue. A l’intérieur, on y trouve une salle de « café » (ci-après) et une autre plutôt « restaurant », à l’arrière (ci-dessus).

Au menu, à part les malakoffs? Des plats simples et efficaces: du lard grillé de Begnins (24 CHF), de la charcuterie de campagne (32 CHF en plat avec des frites et une salade), des escargots, de la fondue au fromage et bourguignonne (à l’intérieur uniquement pour la bourgui – l’autre peut être mangée en terrasse), de l’omelette (11-12 CHF), des steaks/entrecôtes (29-49 CHF) et des desserts de type meringues, cerises au kirsch, raisins à la lie et petits fruits à la double crème de Gruyère (11-12 CHF).

Un jour d’août 2022 en terrasse, on y avait partagé:

des malakoffs, évidemment (6.9 CHF/pièce). Des dômes parfaitement crousti-moelleux, légers (oui, un malakoff peut être léger voyons), avec une sublime couche de pain de mie croustillante qui semble ne pas avoir touché l’huile de friture. Cela donne donc un bien bon côté fondant non-gras. Le coeur n’est juste pas aussi coulant comme Au Coeur de la Côte, mais le tout est très plaisant.

une salade verte (5 CHF/personne), à la bonne vinaigrette mais feuilles d’une variété un poil amère sur les bords
une délicieuse fondue bien crémeuse (200g, 24 CHF), servie avec du bon pain frais

une croûte aux morilles (34 CHF), généreuse et assez simple. C’est globalement une assiette de sauce généreuse (au goût de fond de sauce à viande un peu standard donc sans plus) avec 3 tranches de pain toasté rond. Ce n’est donc pas un plat qu’on reprendrait: vaut mieux commander des plats fromagers ou de la viande, qui avait l’air pas mal du tout sur la table de nos voisins.

une tranche de tarte aux fraises maison, jolie et simple, avec une pâte assez fine et quasi pas sucrée, une couche de gelée et des fraises suisses goûtues. On garde une préférence pour les pâtes plus sablées/épaisses/fondantes.