L’Epicerie du Bristol (Paris, 8e)

Ouverte le 14 décembre 2022, l’Epicerie de ce palace propose un beau choix de produits issus des différents Ateliers du Bristol (pains/viennoiseries, chocolats, cave à fromage), qui donnent hautement faim (conseil d’ami: éviter d’y aller le ventre vide, sous peine de ressortir avec moult achats). En décembre, on peut notamment aller y chercher la bûche de Noël et leur flan pâtissier est assez mythique (le meilleur des meilleurs selon des Comparses fans de flans).

Si on a bien suivi, l’Epicerie avait existé en mode pop-up éphémère/quasi permanent dans d’autres lieux de l’hôtel avant de s’installer dans l’arcade à gauche de l’entrée.

Le comptoir central regorge de chocolats en tous genre (dont certains en forme de chat, clin d’oeil à Socrate, le chat de l’hôtel), tandis que l’on trouve dans les comptoirs et étagères des terrines, truffes noires, brie aux truffes, camembert affiné au cidre, pains au levain, cakes, pâtisseries, flans, biscuits, viennoiseries, cannelés, confitures, pots de miel (5 ruches se trouvent sur le toit du bâtiment et fournissent le restaurant 3* Epicure du MOF Eric Fréchon) et on en passe.

Lors de notre première passage en décembre 2022, on y était venu « uniquement » pour chercher une bûche, ce qui était évidemment une illusion. Après avoir cependant fait un choix raisonnable (la technique du « on prendra volontiers un de chaque » étant à proscrire quand on doit prendre le métro/RER droit derrière à moins d’avoir des biceps de folie).

En plusieurs passages entre décembre 2022 et novembre 2023, on y a goûté:

(2023) le fameux flan à la vanille (18€): à bords hauts, sur une base de pâte sablée et garni d’une crème riche en grains de vanille sur une ex-cel-lente couche de noix de pécans caramélisées, il était vraiment très réussi. A partager de préférence à 2 car il est vraiment, vraiment généreux (à moins de n’avoir rien mangé depuis 48h).

(2023) un kouglof salé au lard de Colonnata et chorizo, moelleux et léger (9€). Il est servi sauf erreur en amuse-bouche à l’Epicure, le restaurant triplement étoilé du palace.

(2023) un cookie caramel et praliné (12€), beau mais pas spécialement marquant au niveau de la texture du cookie lui-même, homogène (sans pépites) et un peu molle. Il nous a paru vraiment cher par rapport au reste (et dans un packaging trop grand peu adapté). On garde une préférence pour les incroyables cookies de chez Acarré Arnaud x Antoine à Lausanne.

(2022) l’excellente bûche 2022, joliment nommée « Frissons de Noël » (130€ pour 6 personnes). Imaginée par le chef pâtissier Pascal Hainigue, elle était composée d’icebergs au marron et kalamansi (pour les grands) ou praliné (pour les petits) et d’un délicat ours polaire. Elégamment délicieuse, délicate et gourmande à la fois: on a adoré. Pour les photos officielles de cette beauté, c’est sur le site du Bristol.

(2022) un très plaisant chocolat chaud (8€), onctueux, riche mais juste pas trop, fort en cacao

(2022) un bon croissant (4€, probablement le plus onéreux de notre vie à ce jour), doté d’un beau feuilletage et d’un coeur assez dense sans être trop gras. En viennoiseries, il y avait également des pains au chocolat ainsi que des brioches feuilletées nature (12€ la petite, 15€ la grande, donc autant direct prendre cette dernière). Pas de version praliné comme chez Bread Store à Lausanne, pour ceux qui se poseraient la question.

(2022) un magnifique petit cake vanille-amandes (30€, existe en version « grande » à 60€)

(2022) un beau pain vivant (8€) vendu dans son élégant pochon de tissu brodé, pas mal (on garde cependant une préférence pour les pains au levain avec une mie un poil plus humide)

(2022) l’intrus qui ne se mange pas: une bouteille de Bristol Old Fashioned (38€), un cocktail revisité tout prêt à verser sur un glaçon, imaginé par Thierry Hernandez du Bar du palace. Pas un old fashion classique donc, mais un doux mélange de tequila Don Julio Blanco à la cardamome, du mezcal, du sirop d’agave et du bitter. Original et surprenant, qui ravira les amateurs de saveurs fumées.

(2022) un camembert affiné au cidre dans les caves du Bristol (15€), bon et crémeux (pas sûr que nos papilles aient détecté le goût de cidre cependant)