C’est un plat classique mais terriblement efficace et goûtu. Du genre de ceux comme la carne en salsa qu’on demandait parfois expressément pour notre anniversaire à notre petite grand-mère.
Ce plat concerne une cuisse de dinde, mais on l’a toujours appelé la pata (« la patte »), tout simplement.
Ingrédients pour 6 personnes:
- une belle cuisse de dinde d’environ 1.5 kg (compter 250 g par personne car l’os pèse)
- 6 oignons petits ou moyens, pelés et entiers
- une tête d’ail entière, incisée au centre
- 4 feuilles de laurier
- 250 ml de vin blanc
- de l’huile d’olive
- une dizaine de pommes de terre pour frites (environ 1.5 grosses patates par personne)
- sel, poivre
- en accompagnement: petits-pois/carottes sauté à l’huile, haricots verts sautés à l’huile et à la sauce tomate
Marche à suivre:
- option A pour ceux qui veulent manger de la peau croustillante: inciser la peau crue de la cuisse de dinde d’un côté afin de la détacher ultérieurement en fin de cuisson
- option B sans peau croustillante: ne rien faire de spécial
- dans un grand plat allant au four bien huilé (au moins un fond de 5 mm d’huile), déposer la cuisse avec les oignons et l’ail, et saler
- cuire à 250°C pendant 10 minutes
- remuer l’oignon et l’ail (pour qu’ils ne brûlent pas d’un côté), et retourner la cuisse. Rajouter le laurier et le vin blanc.
- reprendre la cuisson à 250°C pendant 30 minutes.
- Pour l’option A: décoller la peau et la poser entièrement sur le haut de la cuisse pour qu’elle devienne croustillante telle une grosse chips
- Pour l’option B: arroser la cuisse avec la peau de temps en temps avec le jus
- au bout des 30 minutes, baisser la température à 220°C et poursuivre la cuisson 30 minutes supplémentaires. Vérifier l’assaisonnement du jus et rectifier si besoin.
- en parallèle, découper les pommes de terre en polyèdres inégaux (4 faces, 5 faces, 6 faces selon l’inspiration)
- une vingtaine de minutes avant de passer à table (pour qu’elles soient bien chaudes), les frire à feu fort puis les égoutter
- au moment de servir, découper les morceaux de viande et les replacer dans le plat, sans l’os
Notre petite grand-mère versait la sauce dans une saucière en porcelaine à l’ancienne, dotée de 2 extrémités. L’une avait un « M » et l’autre un « G » inscrit à la feuille d’or. Pour « Maigre » et « Gras »: le côté « Maigre » faisait sortir la sauce via un tuyau depuis le fond de la saucière (le gras de la sauce- qui est moins dense que l’eau – surnage à la surface et donc passe moins), tandis que le côté « Gras » était juste un bec verseur. Et évidemment, les petits-enfants préféraient direct se servir du côté du « G », tant qu’à faire…
Est-ce qu’on en refera? Carrément, car c’est trop bon.
Note (très très) subjective: 20/20*
Dégustation: dimanche 24 avril 2020 – 20h
*en période de confinement, il se peut que la subjectivité soit encore plus subjective que d’habitude
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