Billets culinaires

Khora (Genève)

Depuis son ouverture en 2019, ce stylé restaurant grec contemporain continue de faire le plein aux Eaux-Vives. Service rapide et bien rodé, et ambiance vivante au programme pour cette adresse du même groupe qu’Alma ou Sauvage.

La porte s’ouvre sur une table ronde au pied d’un grand et bel olivier du plus bel effet; deux salles avec une partie bar (leurs cocktails sont très beaux) occupe l’espace. 

Le menu est varié et donne envie, avec des prix classiques pour le quartier (pour ceux qui ont fait des vacances en Crète, il faut juste éviter de prendre le dakos pour s’éviter une comparaison de tarifs avec ceux servis sur l’île. Il s’agit d’une sorte de pain grillé agrémenté de tomates, huile d’olives et feta, un repas très simple et populaire servi ici avec des tomates cerise, fenouil de mer, oignons cébettes et croûtons de caroube). On y trouve donc des entrées (8-24 CHF), des plats de poissons ou viandes (29-54 CHF), des salades et plats végétariens (18-26 CHF) et des desserts très généreux (10-24 CHF).

Un soir dans une salle quasi au complet, on y a partagé:

  • du tzatziki maison (8 CHF), accompagné de pain frit maison (à manger assez vite car il peut devenir mou assez vite). Joliment agrémenté d’huile verte, très graphique et dynamique.
  • ntolmadakia, les feuilles de vignes farcies au riz et aromates, sauce yogourt et fines herbes (13 CHF), bien faites
  • taramosalata, avgotaraho (tarama d’oeufs de mulet et boutargue de la maison Trikalinos, un spécialiste grec des oeufs de poisson datant de 1856, 11 CHF), bien crémeux. Pour les amateurs de tarama, celui du Bleu Nuit goûté par hasard quelques jours auparavant est assez dingue (alors que ce n’est pas spécialement un plat après lequel on court d’habitude).
  • tyrokroketes, cousins grecs du malakoff à base de 3 fromages (feta, metsovone, kefalotyri) et accompagnés d’une excellente marmelade de citron et safran. Sympas pour ceux qui apprécient le fromage de brebis (pour les non-fans, c’est un peu fort).
  • htaposi sharas, des tentacules de de poulpe grillées servies avec vinaigrette à l’ouzo (34 CHF), tendres mais assez humide plutôt que grillées. Un accompagnement de féculent aurait été le bienvenu pour diversifier le plat.
  • arni kleftiko, l’épaule d’agneau cuite à basse température, pommes de terre confites, poivrons rouges, feta (39 CHF). Une collègue nous ayant fortement recommandé ce plat pour sa tendreté, on l’a commandé sans trop réfléchir. Les pommes de terre confites/frites sur l’extérieur étaient au top. Quant à la viande, elle était tendre un peu trop forte en goût (on garde une préférence pour les agneaux « plus jeunes »).
  • les très, très (quasi trop!) généreux loukoumades, des petits beignets traditionnels imbibés au sirop de miel agrémentés de noix et cannelle (16 CHF l’énorme portion parfaite à partager). Servies brulantes, ces boulettes frites étaient fort bien faites et crousti-moelleuses.

Pas de coup de cœur cette fois au niveau des plats, mais peut-être était-ce dû au choix fait ce soir-là.

Pour plus de lecture sur cette adresse et son chef, citons les articles d’Edouard Amoiel de 2022 ainsi que ceux de 2019 du Temps, du GaultMillau ou de What’s the Wave.

Est-ce qu’on y retournera? Pourquoi pas si on repasse dans le coin pour goûter d’autres plats.

Appréciation subjective: 14/20


Khora
8, avenue Pictet-de-Rochemont
1207 Genève
Suisse
+41 21 736 39 12
www.khora-geneve.com
Instagram: @khorageneve
Facebook: @khorageneve

Miam: mardi 18 octobre 2022 – 19h30 – env. 80 CHF/ 80 € par personne

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