Billets culinaires

Bombar (Genève)

Ouvert le 8 janvier 2019 par Florian Le Bouhec, connu pour le bien-aimé Le Bologne, ce bar-bistrot a été repris en 2020 par son co-équipier Marc Popper, avec le chef Victor Freiburghaus derrière les fourneaux. Lors de 2 passages en 2019, le tout nous avait semblé aussi stylé que goûtu, avec une ambiance très (trèèèès) sympa. Faudrait vraiment qu’on y retourne un de ces 4!

Situé à l’un des angles de la place des Augustins, à l’emplacement d’une ancienne pizzeria de quartier, l’endroit joue sur la transparence et l’épure sans pour autant tomber dans la froideur. Et c’est tant mieux.

Carrelage graphico-vintage au sol, long bar parcourant la salle et tables carrées qui s’assemblent ou se séparent selon le nombre de convives des réservations: l’espace est agréable et donne à voir la zone de dressage de la cuisine au fond de la salle, seul vrai point lumineux dans l’ambiance tamisée générale. C’est tout le temps plein donc très vivant/bruyant, à la clientèle majoritairement bobo-hipsterisante même si on a vu de tout.

On y est allé 2 fois sans réservation, toujours avec un peu de chance. La première en février 2019 en débarquant comme des fleurs à 19h30 un mardi soir, ne pensant pas trouver une salle quasi pleine en début de semaine (…naïves que nous étions); la 2e au mois d’octobre suivant, en occupant tôt une table qui était réservée pour 20h un vendredi. La carte change très souvent, mais pour donner une idée du type de plats qu’on y a partagé:

  • une assiette de salame di pistacchio di Bronte en fines tranches, servies avec du pain bien bon tout aussi finement tranché (10 CHF). L’assiette de charcut’ semble être toujours d’actualité – avec du fiocco lors de notre passage en octobre.

  • des petits accras servis avec de l’aïoli et du zeste de citron vert (10 CHF), bien goûtus et parfaitement croustillants (on valide la friture au top)

  • le poulpe grillé et hummus, décoré de roquette (22 CHF), très bien cuit et joliment assaisonné (poulpe de février)

  • en octobre, une autre patte de poulpe (22 CHF) parfaitement cuite, ultra-tendre, avec une interprétation de chimichurri persil-piment, une fine purée de carottes/gingembre et d’excellents croûtons pour le côté crousti. Un petit plat vraiment très agréable et réussi.

  • une crostone de pain complet aux cèpes et pancetta (17 CHF), globalement bon mais un poil sec, avec du pain aux bords un peu trop brulés à notre goût et des champignons parfaitement cuits, fondants. En y repensant après coup, c’était malheureusement trop cher pour la valeur perçue de cette entrée.

  • un lit d’épinards, burrata et vieux balsamique (16 CHF), pas mal

  • une crème brûlée à l’orange, parfumée et avec de jolis zestes (10 CHF)

Le service est pro, à l’écoute et assez rapide: tip top.

Au niveau de la carte, elle était courte et efficace (15 éléments en tout), avec des prix raisonnables compte tenu de la qualité des ingrédients et des assiettes: il faut compter entre 10 CHF et 26 CHF pour les entrées et plats (à part de tête un plat de viande avoisinant les 40 CHF).

Pour plus de lecture sur le chef Victor Freiburghaus, mentionnons l’article d’Edouard Amoiel ici qui donne bien faim.

Est-ce qu’on y retournera? Très clairement pour tester d’autres plats, vu que la carte change souvent. Une bonne excuse pour y faire un tour régulièrement…

Appréciation subjective: 16/20

2024: 12/20 (1 toque) au Gault&Millau


Bombar
3, Place des Augustins
1205 Genève
Suisse
+41 22 329 91 11
bombar.ch
Instagram: @bombar.ch

Dernier miam: vendredi 25 octobre 2019 – 19h – env. 45 CHF par personne

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