Billets culinaires

L’Olivier de Provence (Carouge)

Au cœur de Carouge, l’Olivier de Provence est une jolie adresse bistronomique, aux assiettes fraîches et colorées. En bonus? Sa terrasse verdurée sur la coquette Place du Temple.

On aimait déjà beaucoup le côté « bar à vin » de l’adresse (Extrabrut), notamment pour son croque-monsieur à la truffe in-cro-yable testé il y a peu. Il était temps de tester la partie restaurant!

Si on a bien lu, le jeune chef Romain Maillot, est passé par les cuisines de Pierre Gagnaire, Virginie Basselot (MOF qui était à la Réserve de Genève) ou Alain Ducasse, donc parcours plutôt pas mal du tout.

La carte est courte et efficace: on y trouve un choix de 4 entrées (19-29 CHF) et 4 plats (40-44 CHF), ainsi qu’un menu surprise du Chef à 5 plats proposé pour 90 CHF, une formule intéressante. La salle a une luminosité très agréable, chaleureuse, et un joli charme d’auberge bourgeoise. Quant au service, il est jeune, pétillant et dynamique, en ligne avec les assiettes.

Un soir, on y a goûté:

  • de très bons mini-feuilletés en amuse-bouche
  • le foie gras mi-cuit, pommes confites, chapelure de brioche et nougatine (26 CHF), généreusement servi, très bon. On l’aurait volontiers dégusté avec du pain ou de la brioche toasté(e).
  • velouté au potimarron, œuf parfait et lard paysan (19 CHF), bon. On s’attendait juste à ce que les tranches de lard paysan soient plus croustillantes, mais c’est une question de goût.
  • le saumon suisse confit à l’huile d’olive, tombée d’épinards, brocolis partiellement grillé et doux à la fois, sauce aux agrumes (44 CHF). Poisson sublimement cuit, totalement fondant (un petit morceau de plastique servant à le confire a malencontreusement continué à se balader dans l’assiette après la cuisson). Les petits points vert clair et acides dispatchés ça et là dans l’assiette apportaient une belle touche de peps au tout. On n’aurait pas dit non à une petit féculent dans l’histoire même s’ils ne sont pas super tendance (les féculents ne semblent pas trop être au programme des accompagnements, plutôt végétaux).
  • un bol de purée demandé en petit extra, car des Comparses nous avaient parlé d’une sublime purée de pommes de terre aux herbes à tester absolument. La carte changeant régulièrement, celle-ci n’est plus au programme mais la version « nature » était déjà bien bonne! On remarquera le côté tout en mouvement de la présentation. Stylé.
  • les Saint-Jacques rôties, céleri, châtaignes et betteraves acidulées (40 CHF). Une très belle assiette colorée, avec de belles et dodues noix parfaitement cuites et une garniture variée en textures, finement réalisée.
  • les pommes comme une tatin (12 CHF), généreux en caramel, bien parfumé, avec un émietté de sablé breton pour rappeler la « pâte » (comme c’est la partie qu’on préfère dans la tatin « classique », on a eu un petit pincement au cœur mais rien de grave)
  • la clémentine en plusieurs déclinaisons (12 CHF), un dessert frais et bien texturé à base d’un biscuit moelleux, clémentine fraiche, crème au fruit et éclats de meringue. Dessert léger, plus de cuisinier que de pâtissier.

Est-ce qu’on y retournera? Volontiers pour tester la jolie terrasse en été et d’autres plats.

Note subjective: 15/20

2020: 13/20 au GaultMillau (2 toques)


L’Olivier de Provence
13, rue Jacques-Dalphin
1227 Carouge
Suisse
+41 22 342 04 50
http://olivier-de-provence.ch/
Instagram: @olivierdeprovencecarouge
Facebook: @olivierdeprovencecarouge

Visite: mardi 4 février 2020 -19h30 – env. 90 CHF / 80 € par personne

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