Billets culinaires

GrandCoeur (Paris, 4e)

Au coeur du Marais, cette pimpante brasserie sous la houlette du chef 3* Mauro Colagreco propose une très belle cuisine du marché pleine de goûts et couleurs, à des prix très corrects compte tenu du niveau des assiettes. Cerises sur le gâteau: c’est ouvert 7/7, midi et soir, et la terrasse occupe une jolie cour intérieure arborée. Et la cecina de boeuf wagyu est addictive, soit dit en passant.

Après un premier passage un midi d’août 2021, on a eu la chance d’y retourner le soir pour l’anniversaire d’une Comparse en octobre 2022, d’où le mélange de photos jour/nuit.

La carte n’est pas longue et efficace, avec quelques options végétariennes: 6 entrées (17-24€), 5 plats (25-35€) et 3 desserts (14-17€). On a globalement été plus marqué par la créativité des entrées que des plats, même si la sauce béarnaise au siphon a été un de nos éléments préférés de tout le second repas.

L’intérieur est un doux mélange de parquet et de poutres apparentes, chaises en osier, banquettes bleu et tables marbrées.

La terrasse ombragée se trouve quant à elle dans une cour intérieure agrémentée de pavés typiquement parisiens.

Pour en revenir aux assiettes, voici un aperçu de ce qu’on a eu l’occasion de partager lors d’une dîner à 7 (un tiers des plats ont été mangés avant l’étape des photos):

  • l’ex-cel-lente cecina de bœuf wagyu accompagnée de pain à l’ail (18€). Fondante à souhait sur le langue, délicate et puissante à la fois, elle se mange sans faim. C’est elle qui avait marqué lors de notre premier passage en 2021, et tant mieux si elle semble rester au menu! Coup de coeur, encore et toujours.
  • les gambas al ajillo et croûtons de pain (19 €), dotées d’une bonne huile à saucer
  • le vitello tonnato (19 €), joli et relativement léger (et non nappé de sauce, dommage)
  • le carpaccio de Saint-Jacques, crème et caviar en suggestion du jour, joli mais malheureusement un peu fade
  • le poulpe de roche parfaitement cuit, fregola sarda (des pâtes rondes), chorizo, salicorne et jus de poulpe goûtu (24 €)
  • la fricassée de champignons à la carbonara garnie d’excellent guanciale (25€). Riche, crémeux, très plaisant mais un peu chiche si cela avait été pris comme « plat principal ».
  • le carré d’agneau ultra tendre (35 €), yaourt mariné, haricots verts et figues rôties totalement fondantes
  • la côte de veau à la milanaise pour 2 (70 €), servie avec un chou-fleur rôti et un bol de sauce béarnaise aérienne à s’en relever la nuit (on aurait pu en saucer 3 bols, clairement).
  • le crémeux de chocolat blanc, fruit de la passion (16€), frais, pas mal. La crème de tiramisù était pas mal dans le style déstructuré/mousseux et le crumble de poires très réussi également.

Est-ce qu’on y retournera? Très clairement, pour tester d’autres plats vu que la carte change régulièrement.

Appréciation subjective: 16/20

2022: 12/20 au GaultMillau (1 toque)

PS pour les souvenirs: voici les assiettes de notre premier passage en août 2021:

Pour un déjeuner avant d’aller zieuter l’expo « Retrouver Paris » au musée Carnavalet, on y a goûté:

  • le coup de coeur du repas: les pêches (remplacées sauf erreur depuis par des fraises mara et groseilles), tomates de plein champ, huile infusée à la vanille de Madagascar, basilic, crème de burrata (17€). D’apparence fraiche et « simple » (on voit si souvent de la burrata partout ces temps…), cette entrée enchantait par la justesse de son assaisonnement légèrement vanillée à la fois doux, original et plein de peps. L’assiette est repartie totalement saucée…
  • l’ex-cel-lente cecina de bœuf wagyu accompagnée de pan con tomate (18€). Fondante à souhait sur le langue, délicate et puissante à la fois, elle se mange sans faim. Coup de coeur.
  • le beau maquereau de ligne mariné au ponzu, cuit à la flamme, tomates Green Zebra, fenouil en carpaccio, sirop de coriandre, yaourt, sésame noir (19€), à nouveau parfaitement équilibré
  • le poisson du jour (33€), du thon mi-cuit agrémenté de ratatouille, coloré, assez classique
  • à partager à 2 (39€/personne, environ 700g de viande): le faux-filet de bœuf, race Montbéliarde maturé 30 jours, grenailles de Noirmoutier, fleurettes de brocolis rôties et tomates confites. Un peu moins tendre qu’espéré, mais pas mal.
  • et la sublime petite madeleine qui accompagnait le café, moelleuse à souhait

A noter qu’on a vraiment dû lutter pour ne pas craquer pour des desserts, car le tea-time de Cédric Grolet nous attendait quelques heures plus tard au Meurice (trop dure la vie).


GrandCoeur
41, rue du Temple
75004 Paris
France
+33 1 58 28 18 90
www.grandcoeur.paris
Instagram: @grandcoeur.paris
Facebook: @grandcoeurparis

Dernier miam: mercredi 5 octobre 2022 – 20h30 – env. 80 € / 80 CHF par personne

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