Billets culinaires

Golden Poppy (Paris)

Golden Poppy ferme le 30 juin 2024 après une année de partenariat entre la cheffe Dominique Crenn et le pimpant hôtel La Fantaisie, mais l’enseigne devrait rouvrir sous forme de pop-up à l’avenir. Ouvert de juillet 2023 à juin 2024 donc, l’adresse de la cheffe triplement étoilée avec son Atelier Crenn de San Francisco propose une élégante cuisine colorée végétale et piscivore, notamment à base de plats à partager.

La cheffe a grandi dans une famille adoptive en Bretagne après être née en région parisienne, puis est partie faire carrière aux Etats-Unis dans les années 80. Et en 2016, beaucoup l’ont vue ou découverte dans la 2e saison de la série Chef’s Table sur Netflix.

L’origine du nom de ce restaurant? Golden Poppy est un clin d’oeil à la fleur de pavot jaune de Californie, sa région d’adoption. Comme il quitte l’hôtel La Fantaisie, on ne s’attardera pas trop sur la déco qui devrait changer dans les prochains pop-ups, même s’il faut bien mentionner que le cadre de cet hôtel est canonissime, jardin arboré inclus (attention juste aux moustiques quand les gambettes se baladent entre les feuilles…). Situé dans la cour intérieure de l’hôtel, il peut rappeler la belle terrasse du Nonos dans l’Hôtel de Crillon, en un peu moins classique.

Autre espace à zieuter: le bar du rooftop vue sur les toits de Paris (les cocktails étaient sans plus, malheureusement).

Au menu du Golden Poppy? Des entrées fleuries (17-39€), quelques plats principaux (32-47€), des accompagnements à partager (14-18€) et des desserts (12-14€). Les assiettes sont belles, fleuries, délicates et goûtues. Dommage que les portions soient un peu chiche à notre goût, ce qui peut vite faire grimper l’addition quand l’on prend plusieurs plats à partager.

Un soir de juin 2024 avec la Comparse Kristina qui voulait y revenir notamment pour le pain, on a partagé:

  • en amuse-bouches, de délicieuses madeleines à la farine de maïs, un métissage entre France et Californie, ainsi qu’un tartare de légumes bien relevé

  • le fameux pain, excellent plat signature qui se voyait d’ailleurs à toutes les tables ou presque: pain «Parker House», condiments (17€). Aérien, servi avec du beurre salé, crème mousseuse et jaune d’oeuf au koji (un ferment issu de la moisissure de champignons), si notre mémoire est bonne.

  • l’okonomiyaki, gingembre, anchois marinés, bresaola épaisse de thon (22€), bon, un poil salé de par la dose de thon

  • le tartare de thon rouge maturé, betterave, feuilles de shiso garnies de kimchi (24€)

  • la salade César, endives rouges, anchois fumés (23€)

  • le tendre poulpe grillé en teriyaki, carottes kimchi (39€)

  • le bar rôti, condiments, fenouil bulbeux, sauce Yucatan (32€), bon également, plus classique

  • les brocolettis grillés, sauce garum (à base de poisson fermenté), pesto de sésame noir (15€)

Est-ce qu’on y retournera? Pourquoi pas dans un des futurs pop-ups, qui sait.

Appréciation subjective: 14/20

Pour plus de lecture sur l’enseigne, mentionnons les articles du Financial Times, du Point, de Yonder ou encore du Figaro.


Golden Poppy (Hôtel La Fantaisie jusqu’à 30 juin 2024)
24, rue Cadet
75009 Paris
France
+33 1 55 07 85 10
https://goldenpoppy.com
Instagram: @goldenpoppy.paris
Facebook: –

Miam: mercredi 5 juin 2024 – 20h – env. 90€ par personne

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